Les recherches pour ce rapport et la période qu'il couvre ont été effectuées avant la récente pandémie de COVID-19. Nos modélisations et nos sondages ont cherché à quantifier l'impact de Google en 2019. Bien qu'il soit trop tôt pour être sûrs de l'impact économique à long terme de la pandémie, nous avons vu au cours des derniers mois comment les outils numériques pouvaient aider les familles à se donner des nouvelles et à rester en contact, et les entreprises à s'adapter à de nouvelles méthodes de travail.
L'impact 2019 de Google sur les citoyens et les entreprises belges en 10 points clés
Les outils Google sont d'une grande utilité dans la vie quotidienne de leurs utilisateurs. Au total, ils leur permettent de gagner au moins 26 heures par an, soit l'équivalent d'une journée supplémentaire de temps libre. D'après nos estimations, les utilisateur belges attribuent à l’usage des outils Google une valeur totale de 636 euros par an. À l’échelle nationale, ce “surplus du consommateur” représente près de 5.3 % du PIB belge.
Google aide les consommateurs à prendre de meilleures décisions. Avant d'effectuer un nouvel achat, 65 % des consommateurs belges font une recherche en ligne sur le produit concerné1. Parmi ceux-ci, 71 % déclarent qu'ils prennent des décisions d'achat plus judicieuses grâce aux informations disponibles en ligne. De plus, 75 % des entreprises conviennent qu'Internet les incite à fournir des produits et des services de meilleure qualité.
Google simplifie la vie des travailleurs et des entreprises. En effet, 47 % des personnes interrogées estiment que les moteurs de recherche leur facilitent la tâche et leur font gagner du temps. Au total, la recherche Google et G Suite rapportent au moins 3,8 milliards d'euros par an à l'économie belge grâce au temps gagné par les entreprises.
53 % des entreprises exportatrices belges indiquent que la recherche et la publicité en ligne leur permettent de trouver des clients internationaux beaucoup plus facilement. Près de la moitié des dépenses Google Ads en Belgique ciblent l'international, ce qui suggère que Google Ads génère 1,2 milliard d'euros d'exportations par an.
Les outils Google ouvrent la voie à de nouveaux types d'entreprises et d'activités, comme celles des développeurs Android, les ingénieurs TensorFlow ou les créateurs YouTube. À lui seul, l'écosystème Android soutient plus de 16 000 emplois en Belgique. Les 10 chaînes YouTube belges les plus populaires rassemblent quant à elles un total de 37,9 millions d’abonnés.
Google a proposé des formations gratuites à plus de 100 000 personnes en Belgique, par le biais de l'Atelier Digital. Au cours des deux dernières années, plus de 25 000 participants ont été formés à l’Atelier, au dessus de la Gare Centrale de Bruxelles. 35 % des travailleurs indépendants ainsi formés ont constaté une hausse de leur activité (augmentation des bénéfices, des ventes ou du nombre de clients) et 10 % des participants sans emploi en ont trouvé un dans les 14 semaines grâce à la formation.
La recherche Google aide les individus à faire évoluer leur carrière. Chaque année, 66 % des utilisateurs du moteur de recherche Google âgés de 18 à 24 ans s'en servent pour trouver un emploi, et 55 % d'entre eux pour obtenir des conseils sur leur CV. Enfin, 38 % de tous les utilisateurs de la recherche Google s'en servent au moins une fois par mois pour acquérir une nouvelle compétence.
Selon nos estimations, les entreprises belges enregistrent 1,9 milliard d'euros de bénéfices supplémentaires par an grâce aux outils Google. Pour chaque euro qu'elle dépense sur Google Ads, une entreprise reçoit 8 € de bénéfices en retour grâce à Google Ads et au moteur de recherche.
La Belgique est le premier pays à avoir hébergé un centre de données Google en dehors des États-Unis. Le site de Saint-Ghislain (Mons) est un élément clé de l'infrastructure européenne de Google. Entre 2007 et 2017, les investissements de Google dans ce site ont contribué en moyenne à 1 500 emplois par an. D'ici 2021, Google aura investi 1,6 milliard d'euros dans le centre de données.
Google est le plus grand investisseur privé d’énergies renouvelables, investissant plus de 7 milliards dollars dans les infrastructures de ce secteur. Depuis 2017, l'intégralité de la consommation annuelle d'électricité de Google est couverte par des énergies renouvelables. En 2019, après avoir investi 3 millions d'euros dans une nouvelle centrale solaire en Belgique, la société a annoncé un partenariat avec Engie afin d’approvisionner les sites Google à hauteur de 92MW en provenance de parcs éoliens situés en mer du Nord. Les services de Google contribuent également à limiter l’impact environnemental de leurs utilisateurs :en aidant ceux-ci à parvenir plus rapidement à leur destination, Google Maps évite l'émission de 70 000 tonnes de CO2 par an en Belgique. Cela équivaudrait à plus ou moins 23.000 tours du monde en avion.
Introduction
La mission de Google consiste à « organiser les informations à l'échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous ».
Les produits et services Google tels que le moteur de recherche Google, YouTube et Android font office de guide d’internet et permettent à chacun de parcourir l'immense quantité d'informations nouvelles qui sont créées.
Dans ce rapport, réalisé à la demande de Google, nous étudions et quantifions l'impact des services proposés par ce dernier sur la population et les entreprises belges dans différents domaines. Nous y examinons :
- Comment les outils Google facilitent la vie quotidienne des utilisateurs et de leurs familles. Nous analysons la manière dont ils aident les utilisateurs à enrichir leurs connaissances, à gagner du temps et à communiquer plus facilement avec leurs proches.
- Comment les outils Google stimulent la croissance et l'innovation des entreprises. Nous examinons de quelle manière Google permet aux petites et grandes entreprises de toucher plus facilement des clients du monde entier, donne plus de pouvoir aux consommateurs et ouvre la voie à de nouveaux types d'activité et d'entrepreneuriat.
- Comment Google contribue à la productivité des travailleurs et les aide à acquérir de nouvelles compétences et à faire évoluer leur carrière. Nous nous intéressons à la façon dont les travailleurs utilisent les outils Google pour être plus productifs, à l'importance croissante de la recherche Google pour trouver un emploi et au potentiel de l'IA pour une productivité encore plus élevée.
- Comment les outils Google contribuent à la croissance économique de la Belgique. Nous étudions l'impact économique global de Google et sa contribution à l'emploi en Belgique, ainsi que l'impact plus local du centre de données de Saint-Ghislain.
Afin de mieux saisir l'ampleur de l'impact créé par Google, nous avons combiné plusieurs techniques d'étude qualitatives et quantitatives. Nous avons mené un nouveau sondage auprès d'un échantillon représentatif à l'échelle nationale, composé de 1 001 résidents de l'ensemble de la Belgique. Nous avons étudié la manière dont ils utilisent les outils Google dans la vie courante et les avantages qu'ils en tirent. Parallèlement à cela, nous avons interrogé 500 cadres dirigeants issus d'entreprises de différentes tailles et de divers secteurs, en nous efforçant d'évaluer l'incidence des produits et servcices Google sur leur personnel.
Bien que Public First ait rédigé ce rapport à la demande de Google, toutes les estimations économiques sont fondées sur des informations officielles, tierces et propriétaires. L'ensemble des détails techniques de notre méthodologie figure en annexe à la fin du rapport.
Créer des outils utiles à tous
Des services qui facilitent la vie quotidienne
Gagner du temps avec le moteur de recherche et l'Assistant Google
Un accès plus facile à l'information fait une grande différence dans la vie des individus. Avant l'avènement du moteur de recherche, le seul moyen d'obtenir la réponse à une question consistait généralement à interroger un ami ou à se rendre à la bibliothèque.
D'après notre sondage, 62 % des Belges utilisent le moteur de recherche Google au moins une fois par jour et 85 % au moins une fois par mois.
Nous nous sommes intéressés aux raisons pour lesquelles ils utilisent le moteur de recherche Google :
Rapidité
- la rapidité : il leur fait gagner du temps.
Étendue des sujets couverts
- l'étendue des sujets couverts : le moteur leur fournit des informations qui ne sont pas disponibles ailleurs.
Commodité
- la commodité : il est plus facile à utiliser que les autres solutions disponibles.
Selon nos estimations, les utilisateurs gagnent au moins 22,8 heures par an grâce à la recherche Google, du fait que cette méthode de recherche d'informations est plus rapide et plus facile d'accès que les autres 2.
Il s'agit sans doute d'une estimation basse. En effet, si l'on inclut le temps gagné dans la mise en pratique des nouvelles informations fournies par Google (pour essayer une nouvelle recette ou acquérir une nouvelle compétence, par exemple), le gain de temps est encore plus élevé.
« Dois-je mettre une écharpe aujourd’hui ? » : quand l'Institut royal météorologique rencontre Kunstmaan | Accenture Interactive et l'Assistant Google
En mai 2019, les utilisateurs belges ont pu accéder pour la première fois aux prévisions de l'Institut royal météorologique (IRM) par commande vocale, en français et en néerlandais.
En étroite collaboration avec l'Institut et en s'appuyant sur l'API Natural Language de Google Cloud, Kunstmaan | Accenture Interactive a développé une extension de l'Assistant Google qui élargit son répertoire (comprenant déjà plus d'un million d'actions). Grâce à cette fonctionnalité, les utilisateurs peuvent obtenir des réponses personnalisées et géographiquement pertinentes à leurs questions sur la météo. En plus du classique « Quel temps fait-il aujourd'hui ? », ils peuvent poser des questions plus complexes telles que « Dois-je mettre une veste ce matin ? » ou « Est-ce que je pourrai organiser un barbecue samedi prochain ? ». Le système fournit instantanément une réponse correspondant parfaitement à la question en se référant aux données del'Institut.
Au bout du compte, Cet outil offre à l'Institut une excellente occasion de transformer et d'améliorer ses interactions quotidiennes avec les utilisateurs, en les rendant plus personnelles et intuitives.
Trouver son chemin et explorer le monde qui nous entoure avec Google Maps
Il n'y a pas si longtemps, nous devions consulter des atlas et des cartes imprimées pour découvrir de nouveaux lieux. Le choix de la route à suivre était parfois source de disputes en voiture, et se rendre seul à un endroit inconnu pouvait être un véritable défi.
Aujourd'hui, grâce à Google Maps et aux autres applications de localisation, il est bien plus facile de trouver des restaurants et des commerces, de se repérer dans une nouvelle ville et d'arriver rapidement à destination. Parmi les utilisateurs belges de Google Maps, 53 % s'en servent au moins une fois par semaine et 14 % s'en servent tous les jours.
En posant quelques questions sur les raisons qui poussent les gens à utiliser Google Maps, nous avons observé que le gain de temps était très fréquemment cité :
Pourcentage de personnes qui utilisent Google Maps pour…
Au total, nous estimons que Google Maps fait gagner 29 millions d'heures par an à ses utilisateurs en Belgique.
En aidant les utilisateurs à atteindre plus rapidement leur destination, Google Maps contribue également à protéger l'environnement :
- À l'échelle mondiale, Google Maps fournit chaque jour plus d'un milliard de kilomètres d'itinéraires en transports publics.
- 45 % des utilisateurs de Google Maps en Belgique déclarent que cela leur permet de se déplacer à pied ou à vélo plutôt qu'en voiture au moins une fois par mois.
- Le temps gagné grâce à Google Maps en Belgique permet d'éviter l'émission de 70 000 tonnes de CO2 par an, soit l'équivalent de 23 000 tours du monde en avion.
Aider les personnes de tous âges à accéder à l’information et à de nouvelles compétences
Nous avons constaté que la majorité des Belges, quel que soit leur âge, utilisent le moteur de recherche Google pour accéder à de nouvelles connaissances, ce qui instaure une culture de l'apprentissage tout au long de la vie. En effet, 84 % des utilisateurs de la recherche Google indiquent qu'en cas de doute, ils sont plus susceptibles d'effectuer une recherche qu'à l'époque où les moteurs de recherche n'existaient pas.
L'utilisation du moteur de recherche Google ne se fait pas toujours à des fins utilitaires : environ 10 % des utilisateurs belges indiquent s'en servir au moins une fois par jour pour répondre, par curiosité, à une question de culture générale. Toutefois, la majorité d'entre eux déclarent y recourir régulièrement dans le cadre de leurs activités quotidiennes :
- des utilisateurs de la recherche Google s'en servent régulièrement pour rechercher des commerces et des services, et 54 % pour se renseigner avant un achat important.
- des utilisateurs de la recherche Google s'en servent régulièrement pour obtenir des informations d'ordre médical et sanitaire.
Utilisations les plus populaires du moteur de recherche Google en Belgique (taille = popularité)
La plupart des utilisateurs reconnaissent l'utilité des réponses qu'ils obtiennent à l'aide de la recherche Google : 92 % des utilisateurs de la recherche Google conviennent qu'elle les aide souvent à résoudre leur problème. De plus, la recherche Google est reconnue mondialement comme l’une des sources d’information les plus fiables, dépassant même les publications gouvernementales officielles.
Utilisations de YouTube : popularité et fréquence
De nombreuses personnes trouvent plus facile d'apprendre en regardant une vidéo qu'en lisant un texte. Tout comme la recherche Google, YouTube s'impose de plus en plus comme un moyen d'en savoir plus sur le monde, de pratiquer un hobby ou de faciliter les tâches quotidiennes. À l'échelle mondiale, les vidéos éducatives enregistrent plus d'un milliard de vues sur YouTube chaque jour 3 et 57 % des utilisateurs de YouTube s'en servent régulièrement pour enrichir leurs connaissances.
En ce qui concerne les utilisateurs belges, notre étude révèle ce qui suit :
- Plus de deux tiers (71 %) des utilisateurs de YouTube s'en servent au moins une fois par an pour obtenir des conseils culinaires, plus de trois quarts (79 %) pour obtenir des conseils d'entretien de la maison.
- 29 % des utilisateurs de YouTube s'en servent régulièrement pour regarder des commentaires sur l'actualité ou des événements politiques.
- 30 % des utilisateurs de YouTube s'en servent régulièrement pour en savoir plus sur la santé et l'exercice physique.
Soucieux de la sécurité de votre famille sur Internet ? Ensemble, devenons des Cyber Héros !
En 2017, Google et Test Achats se sont associés pour créer Cybersimple.be, une plate-forme en ligne conçue pour aider les utilisateurs à mieux se protéger quand ils naviguent sur Internet. Le site Web propose de nombreux conseils, astuces et outils accessibles à tous en français, néerlandais et anglais.
Dans le cadre de l'initiative Cybersimple, le programme Les Cyber Héros se concentre plus particulièrement sur la sécurité et le bien-être des enfants en ligne. Du cyber harcèlement au partage excessif en passant par les fake news, il aborde de nombreux problèmes auxquels peuvent être confrontées les familles qui utilisent des appareils connectés. Avec le soutien de partenaires locaux comme Bibliothèques Sans Frontières et Child Focus, les Cyber Héros sont à retrouver en ligne mais aussi hors ligne, en proposant des ateliers destinés aux enfants, aux enseignants et aux parents.
Fin 2018, Bibliothèques Sans Frontières a reçu une subvention de 309 000 euros de Google.org pour mettre en œuvre le programme Cyber Héros dans les écoles de Belgique. Fin 2019, 345 enseignants avaient déjà bénéficié de la formation Cyber Héros, et plus de 14 900 enfants avaient pu être sensibilisés grâce au programme.
Pour en savoir plus, consultez le site Cybersimple.be.
Qui utilise les outils Google en Belgique ?
Aujourd'hui, tout le monde utilise un smartphone, alors qu'il s'agissait d'un marché de niche il y a encore 25 ans.
À l'image d'Internet et des téléphones portables, les services Google ont été peu à peu adoptés par l'ensemble de la société, tous milieux confondus. Les données de notre sondage ne font apparaître aucune corrélation statistiquement pertinente statistique entre les revenus des utilisateurs et leur utilisation de la recherche Google. Par ailleurs, elles démontrent clairement que les personnes aux revenus modestes sont plus susceptibles d'utiliser Android que d’autres systèmes d'exploitations de smartphone.
De même, les outils Google sont aussi largement utilisés par les femmes que par les hommes, et le gradient d'âge est peu prononcé pour l'utilisation de la recherche Google. Si les jeunes sont légèrement plus susceptibles de se servir régulièrement de YouTube, la majorité des outils Google sont largement utilisés par les différentes générations.
La seule exception à cette règle est G Suite, qui est nettement plus populaire auprès des plus jeunes.
Notre étude réalisée en Belgique montre clairement que des personnes issues de tous les milieux utilisent les produits et services Google pour se simplifier la vie au quotidien :
- 40 % des utilisateurs de la recherche Google de plus de 65 ans s'en servent régulièrement pour obtenir des informations d'ordre médical.
- 82 % des utilisateurs Android de plus de 65 ans se servent régulièrement de leur smartphone ou de leur ordinateur pour rester en contact avec leurs amis.
- 33 % des utilisateurs de la recherche Google qui ne possèdent qu'un niveau d'éducation de base s'en servent régulièrement pour acquérir de nouvelles compétences, tandis que 53 % des utilisateurs de YouTube ayant le même niveau d’éducation s'en servent régulièrement pour enrichir leurs connaissances.
Utilisation des outils Google en fonction des revenus (1 = moyenne nationale)
Utilisation des outils Google en fonction du sexe et de l'âge (1 = moyenne nationale)
Quantifier les avantages des outils Google dans la vie quotidienne
Dans ce chapitre, nous examinons quelques exemples illustrant la manière dont les outils Google peuvent aider les utilisateurs au quotidien, en leur faisant gagner du temps, en facilitant la recherche d'informations et en les aidant à mieux rester en contact les uns avec les autres.
Les études d'impact économique classiques passent souvent à côté de nombreux avantages, car elles ont tendance à se concentrer sur l'impact d'une entreprise ou d'un produit sur le Produit Intérieur Brut (PIB).
Cependant, le PIB à lui seul n'englobe pas tout ce qui a de la valeur à nos yeux ni toutes nos activités. Le PIB au sens propre ne tient pas compte de l'évolution de nos temps de loisir ni du volume de travail consacré à des occupations non marchandes, telles que les tâches ménagères ou familiales. La majorité des formes d'aide examinées dans cette étude n'augmentent pas le PIB tel que nous le mesurons habituellement, mais elles n'en sont pas moins importantes aux yeux de nombreuses personnes.
Comment pouvons-nous mieux comprendre et quantifier la valeur créée par Google dans la vie quotidienne des individus ?
Une façon d'y parvenir consiste à examiner l'évolution du surplus du consommateur. Les économistes définissent cette notion comme la différence entre le montant qu'un consommateur est disposé à payer et le montant effectivement payé pour un service ou produit.
Ceci est particulièrement pertinent pour les produits tels que ceux de Google, qui sont en grande partie fournis à l'utilisateur final sans frais monétaires. Le fait qu'ils soient gratuits ne signifie pas qu'ils n'ont aucune valeur.
Nous avons découvert que le surplus du consommateur cumulé des produits et services Google est d'environ 53 € par mois pour un utilisateur belge moyen, soit 636 euros par an.
Pour la recherche Google, le surplus total du consommateur équivaut à 7,3 milliards d'euros.
Pour YouTube, le surplus total du consommateur est de 3,8 milliards d'euros par an.
Pour Google Maps, le surplus total du consommateur est de 1,5 milliard d'euros par an.
Pour Gmail, le surplus total du consommateur est supérieur à 10 milliards d'euros par an.
Pour Google Docs, le surplus total du consommateur est supérieur à 1,9 milliard d'euros par an.
Surplus du consommateur (Mrds)
Ce surplus total du consommateur représente près de 5,3 % du PIB belge, soit plus de huit fois le volume du secteur agricole et près d'un tiers du volume du secteur industriel4.
En outre, nos estimations révèlent que ce surplus du consommateur est considérablement supérieur à celui d'autres produits ou services grand public. Nous avons demandé à notre panel représentatif de choisir, parmi une série de services ou équipements, ceux dont ils pourraient le plus difficilement se passer. Ils ont indiqué en majorité qu'ils préféreraient renoncer aux transports publics plutôt qu'à la Recherche Google, et à la télévision plutôt qu'à leur smartphone.
Aider les entreprises à se développer et à innover
Comment le trafic généré par la publicité contribue au chiffre d'affaires des entreprises belges
La publicité est au cœur du modèle économique de la plupart des produits Google. Dans ce domaine, la principale innovation de Google consiste à utiliser les données pour :
- aider les annonceurs à toucher les internautes au moment le plus opportun ;
- les aider à s'assurer que leur budget est dépensé à bon escient ;
- permettre aux entreprises de niche de cibler des profils de consommation très précis.
Ainsi, le client bénéficie d'annonces moins nombreuses, mais plus pertinentes, tandis que l'entreprise obtient un taux de rendement beaucoup plus élevé sur ses annonces. D'après les calculs de Google, une entreprise reçoit en moyenne 8 € de bénéfices en retour pour chaque euro dépensé sur Google Ads5.
L'impact direct de Google Ads sur les entreprises belges est considérable, mais les visites générées par les résultats de recherche Google "naturels" jouent un rôle encore plus important. D'après notre sondage, 78 % des entreprises belges déclarent que la recherche en ligne est un moyen essentiel par lequel les clients peuvent les trouver. 76 % des entreprises interrogées ont par ailleurs confirmé que les clients de leur région les découvrent bien plus facilement grâce aux moteurs de recherche.
Mettre en contact entreprises et clients, à l'échelle nationale et internationale
À votre avis, dans quelle mesure les méthodes suivantes sont-elles importantes pour aider les clients à trouver votre entreprise ?
Aider les clients à trouver plus facilement les établissements locaux
Des outils comme Google Maps et Google My Business permettent aux internautes de trouver plus facilement de nouveaux établissements, tels que des restaurants et des magasins dans leur région ou leur pays. Ils peuvent être particulièrement utiles aux habitants de zones reculées.
Notre sondage auprès des consommateurs belges révèle ce qui suit :
Services à proximité
Restaurants à proximité
Un peu de nouveauté
L'entreprise belge Fun à la recherche de nouveaux moyens d'attirer les clients pendant les fêtes de fin d'année
Les fêtes de fin d'année sont une période cruciale pour les magasins - les clients s'y rendent pour regarder des articles de plus près ou pour les acheter sans perdre de temps. En parallèle, les recherches en ligne de magasins à proximité n’ont cessé d'augmenter ces dernières années : les recherches sur « local » et « à proximité » sont 350 fois plus nombreuses qu'il y a 10 ans.
Comment les entreprises peuvent-elles donc diriger les clients potentiels vers leurs magasins en période de fêtes, que ce soit pour y effectuer des achats pour plusieurs personnes ou y trouver des cadeaux de dernière minute une fois les dates limites d'expédition dépassées ?
Fun, un marchand de jouets belge établi à Bruges, a créé pour la première fois en 2018 une campagne locale (consistant à utiliser les médias en ligne pour augmenter le nombre de visites en magasin), pendant les fêtes de fin d'année. Le but était d'attirer davantage de clients dans ses 29 établissements à travers le pays.
Fun avait déjà diffusé des campagnes Search, Shopping, Display et YouTube sur Google. En 2018, l'enseigne a débloqué un budget supplémentaire pour lancer une campagne locale et augmenter le nombre de visites dans ses magasins, dont elle souhaitait accroître la fréquentation et les revenus. Elle a évalué les performances avant et pendant la campagne, et les a comparées à celles de l'année précédente afin d'en mesurer l'impact sur l'activité des magasins.
Cette initiative a généré 24 000 visites supplémentaires en magasin en plus des campagnes Google Ads déjà en place, avec un excellent retour sur les dépenses publicitaires estimé à 19. Ces résultats ont contribué à augmenter les ventes totales en magasin et à inverser radicalement la tendance à la baisse de l'année en cours.
“Les campagnes locales se sont révélées êtres une excellente alternative à nos campagnes médias “standard”. Bien sûr, en période de pic, les médias offline contribuent toujours à booster notre visibilité (et nous continueront à y avoir recours), mais être mis en avant lorsque nos consommateurs cherchent des magasins de jouets en ligne nous a considérablement aidé à orienter davantage de consommateurs vers nos différents magasins. Et le lien vers notre site internet reste toujours à portée de clic !” explique Sven Dhollander, en charge du E-commerce et de la distribution chez Fun.
En 2019, Fun.be a renouvelé l'expérience et obtenu des résultats encore plus élevés, avec 70 000 visites supplémentaires en magasin et un retour sur les dépenses publicitaires estimé à 55.
Aider les entreprises belges à conquérir de nouveaux marchés
L'une des transformations majeures permises par Internet est la possibilité de toucher des clients dans le monde entier. Du reste, les petites entreprises rivalisent plus facilement avec les grandes car il n'est plus nécessaire d'organiser des campagnes publicitaires coûteuses à la télévision ou dans la presse écrite, et le ciblage des clients peut être beaucoup plus précis.
Des outils tels que Google Ads, Analytics et Market Finder aident les entreprises de toutes tailles à toucher beaucoup plus facilement de nouveaux clients où qu'ils soient. En effet, 68 % des entreprises interrogées indiquent que les clients du monde entier les trouvent beaucoup plus facilement qu'à l'époque où les moteurs de recherche n'existaient pas.
En Belgique, parmi les entreprises indiquant que la majorité de leurs clients viennent de l'étranger, 53 % d'entre elles reconnaissent qu'elles auraient beaucoup moins de clients internationaux sans les moteurs de recherche et la publicité en ligne.
Sur base de notre sondage, nous estimons qu'environ un tiers des dépenses Google Ads des entreprises belges ciblent l'international, ce qui suggère que Google Ads génère près de 0,8 milliard d'euros d'exportations par an.
Favoriser une économie centrée sur le consommateur
Favoriser une économie centrée sur le consommateur
En offrant une plus grande transparence et davantage de choix, les moteurs de recherche et autres outils en ligne ont encouragé les entreprises à accroître leur productivité et proposer un service de meilleure qualité au client final.
Les personnes et les entreprises que nous avons interrogées sont de cet avis :
- 71 % des consommateurs pensent qu'ils prennent de meilleures décisions d'achat grâce aux informations disponibles en ligne.
- 75 % des entreprises reconnaissent que les moteurs de recherche les incitent à maintenir un niveau élevé de satisfaction client.
Ces constats s'appliquent non seulement aux achats en ligne, mais aussi en magasin. 58 % des sondés déclarent avoir utilisé leur téléphone pour rechercher des informations concernant un achat potentiel, alors même qu'ils se trouvaient dans un magasin, au cours de l'année écoulée. Ils peuvent ainsi éviter les produits qui reçoivent des avis négatifs et vérifier que le prix est intéressant.
Aider les petites entreprises à être compétitives et à se développer
En raison de leurs coûts d'entrée inférieurs, les outils Internet contribuent souvent dans une grande mesure à la productivité des petites entreprises. Il y a 20 ans, le lancement d'une activité d'exportation de grande envergure nécessitait généralement d'investir dans une campagne publicitaire internationale, des serveurs informatiques internes et des licences logicielles coûteuses.
Notre sondage nous a appris ce qui suit concernant les entreprises de moins de 250 employés en Belgique :
Permettre aux nouveaux arrivants de rivaliser plus facilement avec les entreprises les mieux établies
Les outils en ligne gratuits, le cloud computing et la possibilité de communiquer avec les clients du monde entier ont fait tomber bon nombre d'obstacles à l'entrée des start-ups sur le marché et à leur développement.
Notre sondage nous a appris ce qui suit concernant les entreprises de moins de cinq ans en Belgique :
Faciliter et soutenir la création de nouveaux types d'activité
Créateurs YouTube : un écosystème émergent
Depuis des décennies, les éditeurs, les maisons de disques et les producteurs de télévision croulent sous les demandes de particuliers aspirant à toucher un large public. YouTube a offert une autre solution : une plate-forme pour communiquer directement avec les internautes du monde entier.
Autrefois, les enfants rêvaient de devenir de grands sportifs ou des vedettes de cinéma. Aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux à indiquer qu'ils aimeraient devenir créateurs YouTube6.
YouTube a une audience totale de plus de deux milliards d'utilisateurs dans le monde entier. Plus de 500 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute et un milliard d'heures de contenu est visionné chaque jour. Cet immense public soutient plusieurs milliers de créateurs indépendants. Le nombre de chaînes YouTube qui comptent plus d'un million d'abonnés a augmenté de plus de 65 % et le nombre de chaînes qui génèrent un revenu annuel à cinq chiffres a progressé de plus de 40 %7.
La Belgique est un parfait exemple de cette expansion : 300 chaînes YouTube y ont actuellement plus de 100.000 abonnés - un chiffre qui a cru de 60% entre 2018 et 2019.
21 chaînes belges ont désormais plus d’1 million d’abonnés, contre 14 en 2018 et 6 en 2017.
Au total, nous estimons que YouTube représente 10 millions d’euros de revenus pour les créateurs en Belgique.
Trois chaînes YouTube belges : trois façons de partager connaissances, divertissement et créativité
Vexx : le jeune illustrateur belge que tout inspire
+ de 2.48
millions d’abonnés
Vince Okerman, alias Vexx, est un YouTubeur/illustrateur belge qui aime partager ses œuvres colorées et imaginatives avec le monde. Qu'il s'agisse de timelapses, de street art ou de défis artistiques, ses vidéos sont doit être changé impressionnantes. Vexx est également connu pour ses personnalisations de baskets à couper le souffle.
À l’occasion du tout dernier Pop Up Space Youtube à Bruxelles, Vexx évoquait ses débuts : “J’ai commencé il y a 5 ans. Je faisais des dessins et je postais des photos du résultat sur Instagram. Mais j’étais frustré que personne ne voit le temps et l’effort investis dans chaque création, donc j’ai décidé de poster en ligne une vidéo du processus.”
À propos de sa vie de créateur, il ajoutait : “La semaine dernière j’ai peint une Lamborghini avec un autre YouTuber, la semaine prochaine je serai en Argentine pour créer une peinture murale. C’est super de pouvoir non seulement gagner de l’argent avec ma passion mais aussi et surtout de pouvoir en vivre.”
Alexiane Wyns : l'avocate qui trouve ses clients sur YouTube
+ de 5500 abonnés
Alexiane Wyns est une avocate belge spécialisée dans les start-ups et les PME. Elle a démarré son activité en 2011. Sur sa chaîne qui propose plus de 250 vidéos, elle examine différents aspects du droit belge et dispense ses conseils avec beaucoup de pédagogie, y compris sur des sujets très techniques.
Pourtant, à ses débuts, cette aventure ne coulait pas de soi : «On m’a dit: ‘Pourquoi pas la vidéo?’ Je n’y connaissais rien, je suis super timide ! Je suis allée sur YouTube où un monde s’est ouvert à moi. Je me suis auto-formée pendant 6 mois, en parallèle de mon travail. Puis, pendant les vacances judiciaires à l’été 2017, j’ai posté une vidéo par jour».
Depuis 2017, Alexiane a parcouru un chemin considérable : “Aujourd’hui, tous mes clients viennent par mes vidéos. Et elles m’aident à gagner énormément de temps de présentation face aux clients. Elles me permettent de me concentrer sur les dossiers,” indique Alexiane. Elle ajoute : “Cela casse aussi l’image de l’avocat qui débute. Quand je distribuais des cartes de visite, on me répondait: ‘Oh, une avocate, ça va me coûter un pont de te parler’. La vidéo dépoussière l’image de l’avocat et rassure».
UAntwerpen : transmettre des connaissances et compétences… en vidéo !
+ de 2000 abonnés
Présente sur YouTube depuis 2016, l'université d'Anvers a depuis publié plus de 560 vidéos sur ses cinq chaînes. Des cours de mathématiques aux exercices d'économie en passant par la présentation des campus, les vidéos publiées par UAntwerpen remplissent la double mission de promouvoir l'université et d'accompagner les étudiants dans leur apprentissage. Un exemple unique et inspirant de professionnels de l'éducation qui réinventent la manière de communiquer avec les étudiants.
Lothar van Diessen, responsable stratégique Communication & Marketing, explique : "À l'université d'Anvers, l'équipe pédagogique propose des "clips d'apprentissage" pour les étudiants de différents cursus, par exemple en comptabilité, économie et mathématiques. Ces vidéos permettent aux étudiants de déchiffrer des concepts particulièrement complexes et d'avoir accès à des exercices complémentaires, où qu'ils soient et quand ils le veulent. En cours, les enseignants peuvent se référer aux vidéos - par exemple lorsque les élèves demandent des exercices en plus - et gagnent ainsi un temps précieux.
Parmi les missions de l'université, il est établi qu'elle doit contribuer positivement à la société. Pour cette raison, nous publions des vidéos qui peuvent être utiles à une large audience via YouTube. Nous avons d'ailleurs remarqué que des élèves et professeurs de l'enseignement secondaire ont recours à nos chaînes. Nos vidéos de comptabilité en sont un bon exemple : leur contenu est plutôt basique, mais elles donnent les clés de compréhension de concepts et théories essentiels de façon claire et concise. Ainsi, notre chaîne dédiée à cette discipline a enregistré plus de 71 000 vues en 2019.
L'impact économique d'Android en Belgique
Dans les économies avancées, le consommateur moyen a près d'une centaine d'applications installées sur son smartphone et il en utilise régulièrement une trentaine8.
Android est la plate-forme d'applications la plus populaire au monde. Elle permet aux développeurs de déployer et de promouvoir leurs jeux et leurs applications auprès de clients du monde entier.
Plus de 5,9 millions de développeurs à travers le monde travaillent principalement sur Android9. Au total, le Google Play Store propose environ 2,7 millions d'applications à télécharger10. En 2018, plus de 75 milliards d'applications ont été téléchargées dans le monde entier depuis le Google Play Store11.
En plus des revenus directs du Google Play Store, beaucoup de développeurs gagnent leur vie en développant des applications pour des entreprises et des marques.
En Belgique, des estimations indépendantes révèlent que l'écosystème Android représente 16 000 emplois12. Environ un tiers de ces emplois correspond aux développeurs qui créent des applications directement pour la vente ou en sous-traitance. Chacun de ces emplois favorise à son tour (en moyenne) deux autres emplois, soit pour d'autres facettes de l'activité comme le marketing ou la gestion, soit par une hausse de la demande dans l'économie au sens large.
Aider les travailleurs à être plus productifs et à faire évoluer leur carrière
Stimuler la productivité des entreprises
Utilisation des technologies numériques au fil du temps
Comme le PC et le tableur pour la génération précédente, les vecteurs de productivité personnelle les plus importants de cette génération sont sans doute le smartphone et le moteur de recherche.
D'après notre sondage réalisé en Belgique, 62 % des travailleurs confirment que les moteurs de recherche leur facilitent la tâche et leur font gagner du temps.
Mais ce constat ne se limite pas à la recherche en ligne. En effet, 47 % des personnes interrogées déclarent que les smartphones facilitent leur travail. En parallèle, 21 % des chefs d'entreprise indiquent que les cartes géographiques en ligne sont essentielles à la gestion de leur activité et 41 % d'entre eux pensent que les suites bureautiques en ligne le sont également.
Les employeurs que nous avons interrogés s'accordent à dire qu'Internet augmente la productivité et introduit de nouvelles méthodes de travail :
De plus en plus d'entreprises font appel à des fournisseurs de cloud tels que Google Cloud Platform pour faciliter leur croissance. D'après les données d'Eurostat, plus de 40 % des entreprises belges ont recours à des services de cloud computing, contre 26 % en moyenne dans l'ensemble de l'UE13. Au total, Deloitte estime qu'en augmentant la productivité, Google Cloud permet aux entreprises de Belgique d'accroître leurs bénéfices d'environ 70 millions d'euros par an14.
À la lumière de ces chiffres et d'autres travaux sur les gains de temps liés au moteur de recherche Google15, nous estimons qu'à eux seuls, la Recherche Google et G Suite pourraient rapporter 3,8 milliards d'euros par an à l'économie belge grâce au temps gagné par les entreprises16.
Aider les dirigeants à faire des choix stratégiques
Tout comme leur personnel, les propriétaires d'établissement et les dirigeants d'entreprise font de plus en plus souvent appel aux outils Google pour se tenir informés des tendances et des opportunités, savoir ce que font leurs concurrents et améliorer constamment leurs propres pratiques et leur gestion.
Notre sondage auprès des entreprises révèle que de nombreux dirigeants effectuent les actions suivantes au moins une fois par mois :
Smartphoto : un pionnier de la photo digitale passe au Cloud
Smartphoto est l’un des pionniers et leaders européens des services d’impression de photos digitales, en B2B et B2C, avec une large variété de produits : cartes, albums, textile et bien plus. Les consommateurs n’ont qu’à charger leurs photos sur le site smartphoto, où ils peuvent facilement créer leur propre produit personnalisé. En quelques jours ils reçoivent le résultat à la maison. L’entreprise expédie environ 2 millions de commandes par an.
Pendant la période des fêtes, smartphoto reçoit sur son site environ 10 fois plus de visiteurs par rapport à la période Janvier-Octobre. Jusqu’à récemment, l’entreprise s’appuyait sur une infrastructure de serveurs internes dont la capacité était calculée sur base de la période de pic, entre novembre et fin décembre. Le reste de l’année, l’essentiel de leur capacité était inutilisé. Ainsi, l’infrastructure de smartphoto était calibrée pour des périodes de pic mais sous-utilisée en dehors de la saison des fêtes. De plus, la croissance de l’entreprise et son expansion à l’international créait un besoin de plus en plus pressant d’adopter une infrastructure à forte capacité et adaptabilité. Sans solution alternative, des difficultés et limitations techniques ne manqueraient pas à se manifester, nécessitant d’importants investissements pour maintenir la croissance de smartphoto.
Le recours au cloud s’est imposé comme la meilleure solution à un challenge tant commercial que technique. Il a permis à l’entreprise d’adapter aisément le nombre de serveurs utilisés selon la période, en augmentant ou réduisant sa capacité au fil de l’année. Aujourd’hui, smartphoto permet à des millions de consommateurs de créer leurs propres objets et impressions photo en s’appuyant sur la technologie cloud local la plus avancée. Les avantages de la Plateforme Google Cloud sont d’autant plus impactants que l’adaptabilité est désormais devenu une clé de la réussite de smartphoto. L’entreprise se tient prête à évoluer dans les années à venir, en adaptant son infrastructure pour réduire les coûts et tirer pleinement profit d’un ancrage dans le cloud.
“Pour soutenir notre ambition de croissance, nous avons fait le choix d’opérer une transition de nos serveurs vers Google Cloud.”
— Stef De Corte , CEO at smartphoto
Protéger les entreprises en ligne grâce à une sécurité de pointe
Si l'internet a permis aux entreprises de réaliser de nouvelles économies de temps et d'argent, il est également porteur de nouveaux défis, notamment liés à la violation ou à la perte de données. Une enquête récente révèle par exemple qu'aux États-Unis, 28 % des petites entreprises ont subi une perte de données au cours des 12 derniers mois, ce qui a obligé 69 % d'entre elles à rester hors connexion pendant une durée limitée et 10 % d'entre elles à déposer le bilan17.
Protéger les entreprises en ligne grâce à une sécurité de pointe
Google intègre des fonctionnalités de sécurité dans tous ses produits, services et infrastructures pour protéger les données. L’entreprise dispose d'équipes et de technologies dédiées à l'amélioration continue de cette sécurité.
● Défense en profondeur :
La sécurité de l'infrastructure Google est constituée de plusieurs couches superposées : d'abord la sécurité physique des centres de données, puis la sécurité du matériel et des logiciels, et enfin les processus mis en place pour assurer la sécurité opérationnelle. Cette protection par couches crée une base de sécurité solide pour toutes les activités de Google.
● Sécurité physique pour protéger l'intégrité des données :
Google répartit les données entre plusieurs centres de données. Ainsi, en cas d'incendie ou de catastrophe, elles peuvent être transférées automatiquement vers des emplacements stables et sécurisés. Chacun de ces centres de données est surveillé et protégé 24h/24 et 7j/7, et l'accès est étroitement contrôlé par le biais de mesures de sécurité telles que l'identification biométrique et la surveillance laser.
● Matériel personnalisé conçu pour la sécurité :
La sécurité passe d'abord par le matériel. Google a créé des processus pour sécuriser ses appareils, notamment en évaluant les fournisseurs qui collaborent avec l'entreprise, en concevant des puces personnalisées et en prenant des mesures permettant d'identifier et d'authentifier les appareils Google légitimes. Cette base solide permet d'assurer la sécurité à tous les niveaux.
● Chiffrement pour garantir la protection et la confidentialité des données :
Le chiffrement apporte un niveau de sécurité et de confidentialité supplémentaire aux services Google. Lorsque les données que vous créez transitent entre votre appareil, les services Google et les centres de données, elles sont protégées par des technologies de sécurité comme les protocoles HTTPS et TLS (Transport Layer Security). Google chiffre également par défaut les e-mails au repos et en transit, ainsi que les cookies portant sur les informations personnelles des utilisateurs.
● Dispositif de sécurisation des opérations :
Google utilise des contrôles de sécurité pour protéger les utilisateurs contre les logiciels malveillants. Les applications sont constamment contrôlées, et des correctifs (ou “patch”) sont déployés via l'analyse automatisée du réseau et l’utilisation de technologies brevetées. Google peut ainsi détecter et contrer les menaces afin de protéger ses produits contre le spam, les logiciels malveillants, les virus et autres formes de code malveillant.
● Analyses visant à détecter les failles :
Google recherche activement les failles de sécurité logicielles à l'aide d'outils disponibles dans le commerce et d'outils internes conçus spécialement à cet effet, de tests d’intrusion intensifs, automatisés et manuels, de procédures d'assurance qualité, d'examens de la sécurité des logiciels et d'audits externes.
● Sécurisation des produits dès leur conception :
Les experts en sécurité et en confidentialité de Google collaborent avec les équipes de développement, examinent le code et vérifient la robustesse des protections utilisées.
● Contrôles stricts pour limiter et sécuriser l'accès :
Google limite l'accès aux données des utilisateurs, professionnels ou particuliers, aux employés Google qui en ont besoin pour travailler, comme les représentants du service client qui les aident à gérer leurs données. Des dispositifs de confidentialité renforcée sont appliqués, tant au niveau organisationnel que technique. Lorsque Google fournit ses services en collaboration avec des tiers, tels que des fournisseurs de services d'assistance à la clientèle, une évaluation est effectuée pour vérifier qu'ils offrent un niveau de sécurité et de confidentialité approprié avant que l'accès aux données ne leur soit accordé.
● Gestion des incidents pour contrer rapidement les menaces :
L'équipe de sécurité Google travaille 24h/24 et 7j/7 pour détecter, résoudre et signaler rapidement les incidents de sécurité aux personnes appropriées. Le protocole de gestion des incidents de sécurité est basé sur les bonnes pratiques du secteur et intégré au programme « Gestion des incidents chez Google » (IMAG, “Incident Management at Google”), qui s'articule autour des aspects uniques de Google et de son infrastructure. Les équipes Google testent régulièrement leurs plans d'intervention en cas d'incident afin d'être toujours préparées.
Pour en savoir plus sur la sécurité chez Google, consultez le site safety.google.
Aider les professionnels à être plus productifs en déplacement
Podcasts, applications, vidéos en streaming, jeux : pour de nombreuses personnes, l'avènement du smartphone a contribué à rendre les déplacements plus divertissants, mais aussi plus productifs. En effet, plus besoin d'attendre d'être de retour au bureau pour consulter une information cruciale ou répondre à un message urgent. Nous sommes désormais en mesure de réagir en quelques instants.
Notre sondage a mis en évidence les nombreuses façons dont les Belges utilisent leur smartphone pour rester productifs en déplacement.
Recherche d'informations
Gestion des tâches
Respect du planning
Aider les utilisateurs à trouver un emploi et à progresser dans leur carrière
Depuis plus d'un siècle, l'un des objectifs de politique publique les plus importants consiste à mettre en adéquation les travailleur et l‘offre d’emploi, et à aider les employés à se former et à améliorer leurs compétences. Aujourd'hui, le moteur de recherche Google s'impose de plus en plus comme le principal moyen utilisé par les travailleurs pour chercher un nouveau poste et, une fois qu'ils l'ont obtenu, s'efforcer d'améliorer leurs compétences.
Chaque année en Belgique :
Les jeunes travailleurs sont particulièrement concernés : 66 % des utilisateurs de la Recherche Google âgés de 18 à 24 ans s'en servent au moins une fois par an pour trouver un nouvel emploi.
L’initiative Grow with Google : quand le savoir-faire digital devient vecteur d’emploi
Grow with Google est une initiative d’envergure mondiale qui vise à créer davantage d’opportunités professionnelles pour le plus grand nombre possible de personnes. En Europe, au Moyen Orient et en Afrique, Grow with Google offre des formations gratuites, des outils et accompagnements personnalisés via des programmes d’apprentissage digital. En Belgique, cette initiative prend forme à l’Atelier Digital de Google. Via celui-ci, Google tente d’aider des personnes de tous horizons à se doter des savoir-faire digitaux essentiels pour trouver un emploi, faire avancer leur carrière et développer leur business.
Avec le programme d’apprentissage de l’Atelier Digital, Google offre à des petites entreprises, des indépendants, des étudiants et des demandeurs d’emploi l’opportunité d’acquérir les compétences qui sont nécessaires à leur réussite. Cette initiative ne se limite pas à des cours en ligne, mais propose aussi et surtout un accompagnement en personne, dans les locaux de l’Atelier Digital de Google (dans la gare centrale de Bruxelles) et via divers événements organisés avec des partenaires dans tout le pays.
Depuis 2015, l’équipe de l’Atelier Digital de Google a offert ses ateliers gratuits à plus de 100.000 personnes en Belgique. Plus de 25.000 personnes ont visité ses locaux à Bruxelles. 35% des indépendants ayant suivi les sessions proposées à l’Atelier indiquent que cette expérience a aidé leur business à croître (augmentation des profits, des ventes et/ou de la clientèle). 10% des participants en recherche d’emploi en ont trouvé un dans les 14 semaines suivant leur participation.
De l'impact individuel à l'impact social: comment les outils de Google contribuent à la croissance économique de la Belgique
Estimer l'impact économique de Google
En nous fondant sur des chiffres prudents, nous estimons que les produits et services Google contribuent à l'activité économique des entreprises belges à hauteur d'au moins 1,9 milliard d'euros. En appliquant à ce chiffre les multiplicateurs économiques standards, cela représente environ 19 000 emplois.
Il convient également de noter qu'au cours des cinq dernières années, l'activité économique générée par le moteur de recherche Google et Google Ads en Belgique a progressé d'environ 49 % en valeur nominale.
Les outils mis à disposition par Google créent de la valeur dans l'ensemble du pays.
Impact économique de la recherche Google et de Google Ads en Belgium (Mds EUR)
Contribution de Google à la VAB par région (EUR)
Les centres de données Google en Belgique
Face à la croissance rapide de la demande de données, les entreprises comme Google ont dû investir des ressources considérables dans l'infrastructure sous-jacente à Internet. Chaque fois qu'un internaute accède à Gmail, effectue une recherche sur Google, modifie un document Google Docs ou regarde une vidéo YouTube, il utilise un centre de données Google. En plus d'assurer le fonctionnement des services Google, ces centres de données sont les piliers de la plate-forme cloud de Google. Ils soutiennent donc l'infrastructure numérique de dizaines de milliers d'entreprises à travers toute la Belgique.
Il existe actuellement cinq sites de centres de données Google actifs en Europe, et un sixième sera mis en ligne à l'automne 2020, desservant les ordinateurs dans leur propre pays et dans le monde entier. Le site de Saint-Ghislain est le premier à avoir ouvert en Europe, en 2010. C'est également le premier centre de données du monde à fonctionner entièrement sans réfrigération, grâce à un système de refroidissement par évaporation utilisant l'eau d'un canal voisin18.
Le site dans son ensemble emploie actuellement quelque 350 salariés (à temps plein ou avec un statut de sous-traitant), y compris des techniciens en informatique, des ingénieurs électriciens et mécaniciens, ainsi que du personnel de sécurité, de restauration et de gestion des infrastructures. Ce chiffre n'inclut pas les ouvriers du bâtiment qui construisent de nouveaux centres ou modernisent les installations existantes.
D'ici 2021, Google aura investi 1,6 milliard d'euros dans le site de Saint-Ghislain. Copenhagen Economics estime que ces investissements ont contribué en moyenne à 1 500 emplois par an entre 2007 et 2017.
En se servant de l'Intelligence Artificielle (IA) pour concevoir ses centres de données, Google a considérablement amélioré leur efficacité énergétique : ils consomment 50 % d'énergie de moins que les centres de données classiques et offrent une puissance de calcul sept fois supérieure à celle qu'ils fournissaient il y a cinq ans avec la même consommation électrique19.
Par ailleurs, Google est le plus grand acheteur professionnel d'électricité renouvelable au monde. Depuis 2017, 100 % de la consommation électrique de ses opérations est couverte par l'achat d'énergie renouvelable.
Nouveau projet d'agrandissement du site de Saint-Ghislain
En juin 2019, Google a annoncé un nouvel investissement de près de 600 millions d'euros dans la construction d'un nouveau centre de données sur le site actuel de Saint-Ghislain. Au total, l'entreprise a donc investi plus de 1,6 milliard d'euros dans ses infrastructures de données en Belgique. Ce centre - le quatrième à Saint Ghislain - devrait être prêt d'ici 2021.
L'année précédente, Google avait déjà dévoilé la construction d'un troisième centre de données, opérationnel à la fin de l'année 2019, ainsi que d'une centrale solaire sur le terrain du site. Celle-ci devrait générer chaque année 2,8 mégawatts d'énergie renouvelable, propre et fiable à l'usage du centre de données.
Charles Michel, Premier ministre à l'époque : « Ce nouvel investissement à Saint-Ghislain est une excellente nouvelle pour la Wallonie et la Belgique, et confirme notre position de pionnier du numérique acquise au cours de ces dernières années. Notre pays joue un rôle de premier plan en Europe dans l'expansion de l'économie numérique, en pleine croissance et créatrice de nombreux emplois. Notre savoir-faire et notre main-d'œuvre qualifiée incitent les fournisseurs de services tels que Google et de nombreuses start-up à continuer d'investir et de se développer ici. Au cours des dernières années, la Belgique est devenue de plus en plus attrayante pour les investisseurs. Pour conserver notre position de leader, nous devons continuer à repenser et à accélérer l'innovation numérique. »
Frédéric Descamps, Data Center Facilities Manager, ajoutait : « Nous sommes fiers de faire de la Belgique notre foyer depuis 12 ans maintenant et sommes impatients de voir ce que les années à venir nous réservent. L'engagement de Google en Belgique est solide. L'extension de 600 millions d'euros réalisée aujourd'hui porte notre investissement total à 1,6 milliard d'euros. Par ailleurs, nous soutenons activement les ONG locales, les groupes communautaires, les écoles et les entreprises de la région de Saint-Ghislain et de Mons. »
Philippe De Backer, ministre de l'Agenda numérique soulignait alors : « Nous sommes convaincus que l'intelligence artificielle ainsi que la transition vers l'économie numérique doivent occuper une place centrale dans la politique de notre pays. De cette manière, nous pouvons améliorer notre niveau de vie en améliorant la santé et la protection de l'environnement, créer de nouveaux emplois et maintenir la compétitivité de la Belgique. Des infrastructures telles que les centres de données de Google sont de ce fait également essentielles. Nous sommes donc très heureux que Google ait décidé de continuer à investir en Belgique [...]. »
Méthodologie
Comme décrit dans le rapport principal, il est extrêmement difficile de donner une estimation précise de la valeur créée par les produits numériques, et cela est particulièrement vrai car les produits offerts sans contrepartie monétaire sont largement utilisés dans l'économie, et contiennent des éléments à la fois de consommation et de production, comme c'est le cas pour de nombreux produits Google.
Même si nous pensons que nos estimations reposent sur des hypothèses prudentes, il convient de tenir compte de leurs limites :
- Un grand nombre de nos estimations sont basées sur l'impact brut de nos produits, puisqu'il est difficile de quantifier précisément à quoi ressemblerait hypothétiquement un monde sans Google.
- À l'inverse, dans certains cas, nous n'avons pas pu quantifier pleinement tous les impacts des outils Google. On peut donc supposer que nos résultats correspondent à une estimation basse.
- La plupart de nos calculs se fondent sur un nouveau sondage réalisé spécialement pour ce rapport. Toutefois, comme dans n'importe quelle enquête statistique, les consommateurs peuvent sous-estimer ou surestimer leur utilisation de tel ou tel outil. Dans ce domaine, les bonnes pratiques (comme estimer la valeur d'une heure de temps libre ou utiliser les préférences exprimées pour calculer le surplus du consommateur) continuent de faire débat dans la communauté scientifique.
- Google n'a pas fourni de nouvelles informations ou données internes pour produire ces estimations. Toute notre modélisation est fondée sur des données tierces ou publiques, ainsi que sur nos propres estimations internes.
Sondage
Afin d'obtenir une vision globale de l’impact des outils Google, nous avons réalisé un sondage public à grande échelle pour interroger des particuliers et des entreprises sur leur utilisation de ces produits. Nous leur avons également demandé en quoi ces derniers contribuaient à leurs loisirs, leur vie professionnelle et leur vie sociale.
En collaboration avec le fournisseur de sondages Dynata, nous avons interrogé un échantillon représentatif au niveau national de 1 001 adultes et de 500 dirigeants de petites, moyennes et grandes entreprises dans toute la Belgique. Dans le cadre de cette étude, nous leur avons respectivement posé 50 et 23 questions sur leur utilisation des outils Google et d'autres outils en ligne.
Public First est membre de l'association British Polling Council. Les tableaux complets de toutes les données utilisées dans ce rapport peuvent être téléchargés sur notre site Web.
Avantages pour les consommateurs
Recherche Google
Notre estimation principale du surplus total du consommateur pour la recherche Google est le résultat de la moyenne géométrique des données suivantes :
Gain de temps.
En suivant la méthodologie Varian (2011), nous partons du principe que l'utilisation de Google permet de gagner 15 minutes par question, et qu'un individu moyen pose une question à laquelle il est possible de répondre tous les deux jours environ. Le gain de temps est évalué d'après les données auto-déclarées des participants sur les gains moyens. Nous ajustons ensuite l'estimation globale avec des estimations tierces de la prévalence d'Internet et des informations de sondage sur l'utilisation de la recherche Google. (Pour en savoir plus sur cette approche globale, consultez la présentation Economic Value of Google, (La valeur économique de Google) de Hal Varian, économiste en chef de Google.)
Préférence exprimée (consentement à recevoir).
Dans le cadre de notre sondage, nous avons posé une question binaire aux participants : « Préféreriez-vous continuer à accéder à la recherche Google ou ne plus y accéder pendant un mois, mais toucher x euros ? ». Le montant proposé aléatoirement était de 1,25 €, 2,50 €, 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € ou 500 €. Nous avons effectué une régression linéaire à partir des résultats de ce sondage pour obtenir une courbe de la demande et nous l'avons utilisée pour calculer le surplus total du consommateur par utilisateur. Enfin, nous avons ajusté cette estimation à l'aide d'estimations tierces sur la prévalence d'Internet et d'informations issues de sondage sur l'utilisation de la recherche Google.
Après Brynjolfsson et al (2017), nous avons choisi un format «volonté d'accepter» (WTA) plutôt que «volonté de payer» pour notre question sur les préférences déclarées, car nous avons pensé que cela convenait mieux à la situation actuelle, étant donné que la majorité des services Google sont disponibles sans contrepartie monétaire .
Comme pour de nombreux autres produits, le surplus moyen du consommateur est considérablement plus élevé que la médiane. Autrement dit, quelques utilisateurs très impliqués s'en servent nettement plus que la moyenne.
Afin d'éviter que nos chiffres relatifs aux ménages ne soient trompeurs, nous les avons calculés à partir d'une estimation du WTA médian, plutôt qu’à partir de la compensation financière moyenne du foyer. Pour obtenir ce résultat, nous avons à nouveau procédé à une régression à partir de nos données de sondage, à l'aide d'une méthode exponentielle qui, d'après nous, représente plus précisément la tranche inférieure de la distribution.
Google Maps
Notre estimation principale du surplus total du consommateur pour Google Maps est le résultat de la moyenne géométrique des données suivantes :
Gain de temps.
Pour calculer le temps que Google Maps permet de gagner, nous nous servons des estimations de gain de temps établies par les systèmes d’informations de voyage de Levinson (2003) et du temps de déplacement total par mode de transport tiré de notre sondage. Nous procédons à un étalonnage à l'aide des données de la mobilité en Belgique sur le temps total passé à effectuer des trajets domicile-travail. Le gain de temps évalué équivaut à 37,5 % du revenu horaire estimé des utilisateurs de Google Maps, selon le mode standard de calcul de la valeur des économies de temps de déplacement.
Préférence exprimée.
Comme pour la recherche Google, nous avons posé une question binaire aux participants : « préféreriez-vous continuer à accéder à Google Maps ou ne plus y accéder pendant un mois, mais toucher x euros ? ». Le montant proposé aléatoirement était de 1,25 €, 2,50 €, 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € ou 500 €. Nous avons effectué une régression linéaire à partir des résultats de ce sondage pour obtenir une courbe de la demande et nous l'avons utilisée pour calculer le surplus total du consommateur par utilisateur. Enfin, nous avons ajusté cette estimation à l'aide d'estimations tierces sur la prévalence d'Internet et d'informations tirées de sondages sur l'utilisation de diverses solutions de transports. Nous avons également réalisé une autre estimation de la compensation financière du WTA médian versée aux utilisateurs renonçant à Google Maps, que nous avons utilisée pour nos estimations par personne et par ménage.
YouTube
Notre estimation principale du surplus total du consommateur pour YouTube est le résultat de la moyenne géométrique des données suivantes :
Gain de temps.
En extrapolant à partir de la méthodologie de Hal Varian (2011), nous partons du principe que l'utilisation de YouTube permet de gagner 11 minutes par question, en utilisant les données auto-déclarées des participants au sondage pour étalonner le nombre de questions posées. Le gain de temps est évalué d'après les données auto-déclarées des participants sur les gains moyens. Nous ajustons ensuite l'estimation globale avec des estimations tierces sur la prévalence d'Internet et des informations tirées de sondages sur l'utilisation de YouTube.
Préférence exprimée (consentement à recevoir).
Dans le cadre de notre sondage, nous avons posé une question binaire aux participants : « préféreriez-vous continuer à accéder à YouTube ou ne plus y accéder pendant un mois, mais toucher x euros ? ». Le montant proposé aléatoirement était de 1,25 €, 2,50 €, 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € ou 500 €. Nous avons effectué une régression linéaire à partir des résultats de ce sondage pour obtenir une courbe de la demande et nous l'avons utilisée pour calculer le surplus total du consommateur par utilisateur. Enfin, nous avons ajusté cette estimation à l'aide d'estimations tierces sur la prévalence d'Internet et d'informations de sondage sur l'utilisation de YouTube.
Gmail et Google Docs
Comme nous n'avions pas accès aux estimations de gain de temps pour ces produits, nous nous sommes basés sur les estimations obtenues grâce aux préférences exprimées, en suivant la même procédure.
Nous avons posé une question binaire aux participants : « Préféreriez-vous continuer à accéder à [Gmail/Google Docs] ou ne plus y accéder pendant un mois, mais toucher [prix] ? ». Le montant proposé aléatoirement était de 1,25 €, 2,50 €, 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € ou 500 €. Nous avons effectué une régression linéaire à partir des résultats de ce sondage pour obtenir une courbe de la demande et nous l'avons utilisée pour calculer le surplus total du consommateur par utilisateur.
Enfin, nous avons ajusté ces estimations à l'aide d'estimations tierces sur la prévalence d'Internet et d'informations de sondage sur l'utilisation de chaque produit. Nous avons également réalisé une estimation de la compensation financière médiane pour chaque produit, que nous avons utilisée pour nos estimations par personne et par ménage.
Android
En plus de mesurer le surplus du consommateur dont les particuliers ont bénéficié pour les services Google individuels, nous avons aussi effectué des recherches sur le surplus global du consommateur belge concernant le smartphone.
Nous avons posé une question binaire aux participants : « Préféreriez-vous continuer à accéder à votre smartphone ou ne plus y accéder pendant un mois, mais toucher [prix] ? ». Le montant proposé aléatoirement était de 1,25 €, 2,50 €, 5 €, 10 €, 20 €, 50 €, 100 €, 200 € ou 500 €.
Nous l'avons ensuite ajusté en fonction de la part de marché d'Android en Belgique et de l'estimation de Lee (2016) concernant la proportion du surplus net du consommateur pour les smartphones, hors valeur de remplacement.
Au vu des recoupements avec les services individuels (notre téléphone nous permet d'accéder à la recherche, Maps, Gmail ou YouTube, et c'est l'une des raisons pour lesquelles il nous est si utile) et des difficultés à décomposer la valeur attribuable au logiciel et au matériel, nous n'avons pas pris en compte cette estimation pour calculer la valeur globale générée par Google en Belgique.
Avantages pour les entreprises
Google Ads
Conformément aux précédents rapports sur l'impact de Google, nous utilisons des données tierces pour estimer la taille totale du marché de Google Ads en Belgique. Pour cela, nous nous servons à la fois des données du PWC Global Entertainment & Media Outlook sur l'ensemble du marché belge des liens commerciaux, et d'autres estimations de la part de marché de Google.
À partir de la méthodologie utilisée dans le Rapport sur l'impact économique de Google aux États-Unis, nous appliquons ensuite à ce revenu un ratio hypothétique de retour sur investissement (ROI) de 8, qui repose sur les données suivantes :
- Des estimations de Varian (2009) selon lesquelles les entreprises touchent en moyenne 2 $ pour chaque dollar investi dans AdWords.
- Des estimations de Jansen et Spink (2009) selon lesquelles les entreprises reçoivent cinq clics dans leurs résultats de recherche pour chaque clic sur l'une de leurs annonces.
- Google estime que la valeur des clics sur les pages de recherche équivaut à environ 70 % des clics sur les annonces.
- Le ROI total est donc égal à 2 x dépenses + 70 % x 5 x 2 x dépenses - dépenses = 8 (dépenses).
Pour en savoir plus sur cette méthodologie, consultez la page https://economicimpact.google.com/methodology/.
AdSense
Afin d'estimer le total des revenus belges pour AdSense, nous rapportons les coûts mondiaux d'acquisition de trafic pour les membres du réseau de Google en 2019 à la part belge des dépenses mondiales de display, obtenue à partir des données PWC Global Entertainment & Media Outlook. Par ailleurs, nous prenons également en compte les rendements estimés pour les annonceurs en nous appuyant sur le ROI estimé de la publicité display de Kireyev et al (2013).
YouTube
Afin d'estimer le total des revenus belge aux créateurs Belge, nous combinons :
- Les recettes publicitaires mondiales de Google sur YouTube en 2019
- Les données de PWC Global Entertainment & Media Outlook sur le total de recettes publicitaires vidéo belge par rapport au total mondial
- Les données de Sandvine sur la part de YouTube concernant la bande passante vidéo de la zone EMEA en 2017
- Les données AdStage sur le CPC (coût par clic) et le CTR (taux de clics) de YouTube
Nous avons ensuite augmenté l'échelle par un facteur de retour sur investissement supposé conservateur.
Android
Nous évaluons les données de l'application Annie 2019 sur les dépenses des consommateurs et les revenus des applications Android dans le monde entier par Android selon l'estimation de Caribou Digital (2016) de la part belge de la valeur totale de l'App Store capturée, et une part des revenus de 70 % pour les développeurs. Nous ajustons ensuite cela par le rapport entre les revenus de l'App Store et les revenus totaux, y compris le travail de conseil, dérivé de Card et Mulligan (2014).
- Étude Kantar/Google « The Smart Shopper » 2019, Belgique
- Economic Value of Google, Hal Varian
- https://www.thinkwithgoogle.com/data/youtube-viewership-statistics/
- https://www.cia.gov/library/publications/resources/the-world-factbook/geos/be.html
- https://economicimpact.google.com/methodology/
- Voir par exemple cette page ou cette page
- https://variety.com/2019/digital/news/youtube-2-billion-users-tv-screen-watch-time-hours-1203204267/, https://www.youtube.com/yt/about/press/, https://youtube-creators.googleblog.com/2019/11/my-final-letter-in-2019.html et https://www.statista.com/statistics/259477/hours-of-video-uploaded-to-youtube-every-minute/
- Rapport de Caribou Digital
- https://www.statista.com/statistics/266210/number-of-available-applications-in-the-google-play-store/
- Rapport « Store Intelligence Data Digest Q4 and Full Year 2018 » de Sensor Tower
- Rapport « The State of Mobile 2019 », App Annie
- https://www.progressivepolicy.org/wp-content/uploads/2017/10/PPI_EuropeAppEconomy_2017_.pdf
- https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Cloud_computing_-_statistics_on_the_use_by_enterprises
- Calcul de Public First basé sur le rapport Economic and social impacts of Google Cloud, Deloitte, septembre 2018
- « Economic Value of Google », Hal Varian, 2011
- En partant de l'hypothèse que la moitié des travailleurs belges utilisent la recherche Google chaque semaine et que 20 % des travailleurs utilisent G Suite. Sur la base des travaux de Forrester Consulting, nous supposons que chaque utilisateur de G Suite gagne entre 15 minutes et 2 heures par semaine. Nous supposons de manière prudente que les travailleurs utilisent la recherche Google pour répondre à une question par semaine, et qu'ils gagnent ainsi 15 minutes. Le gain de temps total est converti en montant monétaire sur la base du rendement horaire moyen en Belgique.
- https://staysafeonline.org/small-business-target-survey-data/
- https://www.google.com/about/datacenters/locations/st-ghislain/
- https://services.google.com/fh/files/misc/google_2019-environmental-report.pdf